Cogito ergo sum, même dans l'adversité

Doniat Jean-Marc Par Le 01/10/2013 0

Comment je résiste aux effets parasites?

Tout d'abord, je tiens à remercier tous ceux qui sont peut-être venus pour la première fois sur mon site par l'entremise de « Puissance 2D », Son responsable m'ayant offert une visibilité accrue via un partage de liens. Encore merci Patrice.

Sur la thématique « comment je pense », je vous avais exposé ma manière positive de concevoir, le cheminement d'une création.

Mais des objections naturelles ont pu passer dans la tête de mes lecteurs.

Par exemple, comment faire bonhomme lorsque rien ne se passe comme prévu?

Quand on tourne en rond sans progrès, que l'on est lontemps à ronger son frein?

Par chance, ce genre d'aléas m'arrive aussi. Donc, je peux en parler.

Par exemple, j'attends une fenêtre de tir pour lancer la production de mon premier prototype.

Que faire quand le calendrier prévu est éloigné, voire que de nouveaux retards surviennent, avec toute la frustration qui l'accompagne?

Prenons une métaphore, le joueur de foot-ball sur le banc de touche.

joueurs-sur-le-banc-de-touche.jpg

De plus en plus d'équipes de l'élite recrutent un nombre de joueurs de talent, dépassant de loin les besoins immédiats.

Donc, pour certains banc de touche. Attente. Frustration.

La tentation est forte de « lever le pied » lors des entraînements. Après tout, si je ne dois pas être sur la feuille de match, pourquoi risquer le dépassement, la blessure à l'occasion des séances d'entraînement?

Pour de multiples et excellentes raisons.

Un, qui me parait primordiale, pour le respect de soi.

En effet, si on se néglige, sa propre image de soi en prend un coup. Plus dure sera la remontée.

Deux, pour tester de nouvelles capacités, loin de l'oeil des adversaires.

En effet (encore), si l'on est appelé, les adversaires qui ont leurs notes se diront, « son entrée, compte tenu de ses capacités de jeu, correspond à telle stratégie », et s'adapteront en conséquence. Mais si vous avez un nouvel atout dans votre manche, une botte secrète, vous allez enrhumer l'équipe adverse. D'où le besoin viscéral de se renouveler, d'être curieux de nouveaux savoirs, de nouvelles visions. De plus, cela va avec un certain appétit de la découverte.

A mon modeste niveau, je l'avais fait comprendre par mon jeu intellectuel de farfouiller sur Internet tout et son contraire pour apprendre, directement ou non, de nouvelles solutions à des problèmes qui pourraient survenir.

Ainsi, j'ai, dernièrement étudié le travail des chapeliers, en me disant que cela pouvait me servir dans les pratiques des composites...

A vous de voir comment...

Ce qui est amusant, c'est que tout ceci m'offre un esprit de synthèse dans des univers très divers. En société, savoir répondre à une question qui vous est à priori tout à fait extérieure vous donne une aura incroyable. Si j'ai répondu, c'est que je comprends mon interlocuteur, que j'ai eu la politesse de me mettre à son niveau, de l'écouter et, aussi, de l'entendre.

Mon champ relationnel s'est ainsi étendu.

Donc, si actuellement, je suis sur un banc de touche en ce qui concerne mes projets, j'en explore d'autres, question de ne pas me sentir en attente stérile. D'être à l'instant T à mon optimum.

Je pense à un véhicule qui mixe vélo couché, voiture électrique, voiture qui se replie, amortisseurs magnétiques, récupération de l'énergie des phénomènes parasites, volant d'inertie, mobilité urbaine, contraintes d'encombrement au stationnement, sécurité du conducteur, bio composites, transport de fret...

Autant de paramètres, autant d'équations. Autant de recherches de solutions sur ce qui a déjà été réalisé, découvertes de problèmes non résolus et que je sais résoudre....

Bref, mon temps « libre » n'est pas un temps perdu.

Je ne me fatigue pas, je m'entretiens.

A+

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