Cop21, économie 3D, El Nino

Doniat Jean-Marc Par Le 03/12/2015 0

Prenons le temps de la réflexion...

   Nous sommes en pleine #Cop21 et comme à toute période de forte communication, les avis les plus divers, parfois opposés se diffusent de manière massive voire désordonnée.

Ayant la chance de pouvoir, de par ma position professionnelle en pleine évolution, avoir un certain recul sur ces publication, je désire vous faire bénéficier de mon point de vue synthétique de la situation globale de notre société humaine au sein d'un mileu naturel perturbé.

Le débat à la #Cop21 est à comprendre tant à la fois des enjeux et des acteurs présents.

Cette conférence réunit les décideurs politiques afin de définir une stratégie, un "plan" au niveau politique.

Ce n'est pas un salon des solutions de terrain, même si certaines sont présentées en marges de l'évennement.

Donc, quelle que soient les décisions prises au plus haut niveau des états, ce ne sera qu'un maillon d'un ensemble global d'actions à tous les niveaux de nos sociétés, en allant de l'individu/consommateur/acteur jusqu'aux choix d'entreprise, associations ou tout autre groupe humain.

 

Nous savons tous que les médias publieront, suivant leur orientations, des bilans mitigés sur cette conférence, car, suivant leur (notre?) subjectivité, il y aura toujours à redire.

La faute à notre désir de voir nos élites décider ce qui est le meilleur pour nous, par délégation de pouvoir, une recherche contradictoire entre une certaine forme de recherche de l'image du père et cela en parfaite contradiction avec notre déisr de démocratie, de liberté de choix.

Le débat sur l'inflence ou non de l'homme sur le dérèglement climatique n'est plus d'actualité.

Les conséquences de ce dérèglement sont là et il faut voir comment s'en prémunir.

Le phénomène #ElNino a cette année une ampleur inhabituelle et cela ne sera pas sans conséquences pour les semaines et les mois à venir, les prémices sont déjà visibles, pluies intenses après des sécheresses record en Inde et aux Etats-Unis par ex.

Retenons que pour nos sociétés modernes et mécanisées, les besoins primordiaux sont de plus en plus l'accès à l'eau et à l'énergie de la manière la plus stable qui soit.

Des sécheresses ou des pluies diluviennes sont des dangers.

La production erratique d'énergie sollicite les réseaux de distribution de toutes tailles.

Pourtant les gisements et les stocks infinis à l'échelle humaine sont là; il suffit de les mettre en perspectives grace à l'usage de bon sens.

L'eau suit un cyle qui assure la disponibilité de gisemnts. L'eau potable en est la rsultante. L'eau de mer, 70% de la surface du globe est la mine. Le traitement est le produit fini.

Donc il s'agit de structurer le process de transformation d'un matériau de base en produit fini, adapté au mileu où l'on se trouve.

C'est pour cela que je développe deux procédés, une décantation thermique basse pression et un filière azote liquide qui est à la fois source d'énergie verte 24/24 et de production d'eau par condensation en parallele.

Pour l'énergie décarbonnée, nous le savons de longue date, l'énergie solaire est à même de fournir mille fois nos besoins.

C'est d'ailleurs ce qui me fait dire que nous ne sommes pas dans un lilieu fini, puisque nous bénéficions de cet apport extérieur.

Et l'énergie est la base de toute transformation.

Le challenge est donc dans la conversion optimale de cette source primaire, rayonnements multiples, en leviers de performances.

La production industrielle classique est une gabegie technologique.

Mais de nouveaux outils tels que la production de mode addictif les imprimantes 3D par ex. permettent la réalisation de biens au plus près du consommateur avec l'usage raisonné des matériaux et de l'énergie nécessaire.

Ce n'est que la reformulation de techniques ancestrales.

Autrefois, on construisait avec les matériax disponibles, briques d'argile, pisé etc... Il n'y avait pas de déchets.

Le BTP, avec la production dans des fours géants et énergivores de ciment, est le premier producteur de CO² dans le monde.

Mais comme les gisements de sable se raréfie, nous risquons de ne plus faire de béton dans un proche avenir...

C'est pour cela que j'ai conçu ma dévoreuse de désert.

Ce sable a envahi des surfaces inimaginables de terres cultivable à travers les siècles. Les égyptiens vivaient jadis, les illustrations de la période pharaonique en témoignent, dans un savane.

Le Sahara, en 50 ans seulement a recouvert plus que la surface de la France métropolitaine.

Valoriser le sable pour les besoins locaux et l'exportation vers les pays en besoins (reconstitution de plages et de digues par ex.) finance la lutte contre la désertification, le reverdissement de territoire "miroirs" du réchauffement climatique, la stabilisation de populations locales par la création de leviers économiques positifs.

Et cela peut se faire sans consommation de carburants fossiles.

Les matières premières au niveau miniers s'épuisent. Mais, à force de les exploiter ici et là pour nous apporter des produits finis en nos territoires ne disposant pas de ces ressources à modifié la répartition des gisements. "Rien ne se crée, rien ne se perd", nos poubelles sont les mines de demain.

Extrayons nos résidus, nous sommes sur des mines d'or virtuelles.

Synthétisons les matières transformées en nouvelles matières premières, utilisons les mode additif pour refaire de nouveaux objets pour ne pas avoir de résidus à recycler, ces process fonctionnant aisément sur des sources électriques, sans émission de CO².

Plus ou moins d'outils de coupe, efficacité du cycle industriel, production localisé, donc emplois pour tous.

La nature, rappelons le, est le labo de R&D le plus ancien, 5 milliards d'années!

Les travaux largement diffusés et pourtant pas assez lus, a démontré la puissance fabuleuse de modestes acteurs naturels.

Les bactéries, les micro-algues, certains fungus ont la capacité de produire rapidement, très rapidement, les constituants de base de nos besoins. Dépolluants de tous indésirables, hydrocarbures répandus, molécules complexes (métaux lourds...), bases alimentaires....

Ceratins même nous offrent des possibilités que l'on néglige, leur culture se fait par photosynthèse, donc émission d'oxygène, capture du CO².

Le CO², parlons-en!

Sa capture est un challenge, pas un problème.

Sa valorisation est un tremplin psychologique séduisant.

Production de graphène pour le stockage de l'énergie de manière compate et efficace, création de diamants artificiels pour des usages industriels, nanoparticules pour des constructions antisismiques....

La captation peut se faire par "simple" aspiration, sa transformation peut se faire à faible coût, son impact positif peut être rapide.

Bref, nous pouvons nettoyer les traces de deux siècles de société industrielle anarchique tout en générant une croissance économique idéalement répartie du la terre entière.

Les aléas météos peuvent être limités dans leurs impacts.

Construction:

Les yourtes, les tipis résistent mieux aux contraintes météo que nos constructions classiques, cubiques, pourquoi?

La forme circulaire est une évidence, le vent s'enrouel, contourne l'obstable, les surfaces planes sont des voiles à effets destructifs.

Lors des tempêtes aux USA, les rares constructions qui ont résisté étaient arondies.

De même, lors des incendies en Californies, les maisons rondes n'ont pas brulé, le flux laminaire a crée une "peau" protectrice.

Donc, s'inspirer modestement des héritages ancestraux, du biomimétisme est une solution qui nous pique les yeux par son évidence.

J'ai un grand espoir en l'avenir, j'ai conçu des logiques techniques pour le nourrir.

Soyons au rendez-vous de l'histoire.

Merci.

 

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