Energie, où quand, comment?

Doniat Jean-Marc Par Le 10/10/2013 0

Demain?

   Ce billet du jour s'intègre dans une réflexion globale.

Les bases de cette pensée est, d'une part, la conférence de JM Jancovici qui aura lieu ce soir 10 Octobre 2013 à Tours et, d'autre part, un documentaire (disponible 7 jours seulement, faites vite) sur ce lien figurant en bas de page (zut, la diffusion a eu lieu mardi, nous sommes jeudi, vous n'avez plus que 5 jours!).

Quel rapport entre ces deux sources d'information?

JM J. expose que nos sociétés sont toutes basées sur une unité commune, l'énergie. En effet, tout est énergie.

Chauffage, refroidissement, déplacement, alimentation, transformation, rien ne se fait sans énergie, si minime soit-elle. Même notre simple respiration consomme de l'énergie, c'est pour cela que nous mangeons.

Sur Arte, la précarité, depuis Dickens, a muté. On voit des personnes, souvent des familles, vivre dans des conditions de salubrité réduites, ne tenant, finalement par deux biais.

Le logement est réalisé sans investissement (squatt), et avec prise des sources d'énergie sur le réseau général sans payer sa dîme.

Lorsque les institutions cherchent à régulariser cette situation, la perception des droits respectifs oppose objectivité et subjectivité.

Les communautés installées là ne disent pas qu'elles ont l'énergie et le logement gratuits en dehors de toute légalité, elles se targuent de droits en tant qu'être humains, mais sans admettre pour autant l'ensemble de leurs actions illégales, poussés par la nécessité impérieuse de leur survie.

Certaines images peuvent même heurter les « bonnes consciences » lorsque dans ces logements de misère, on y trouve un ordinateur portable ou un grand écran plat chez des personnes dites sans revenus.

En Espagne, et je pense que ce schéma est reproductible à quelques nuances près, les institutions sont désarmées face à cette situation. Elles affirment, dans leur plan de communication, être au fait des tenants et aboutissants, avoir les meilleures solutions possibles, mais, à la première question appelant à une réponse purement mathématique, comptable, objective, on voit que, eux non plus, n'ont aucune donnée crédible à offrir à leurs projections sur l'avenir.

Chacun, de son coté, travaille plus sur des dogmes, des principes, de belles théories qui ne tiennent pas face aux chiffres.

En effet, plus d'énergie bon marché (cf. actualité sur la disparition progressive des tarifs réglementés), avant, de toutes manières, de ne plus avoir, structurellement, accès aux ressources fossiles, par épuisement des stocks.

Par exemple, le projet d'urbanisme de Hambourg a une faille: Construire une zone de vie à prix accessible pour avoir une mixité de la société ne tiendra pas. Pourquoi? Parce que ceux qui seront tentés et qui ont le pouvoir d'achat pour y vivre, en se basant sur le concept simple « qui se ressemble s'assemble » profiteront de l'opportunité économique de se loger à bon compte en refusant, au fond d'eux, de vivre avec des personnes différentes socialement parlant d'où des quartiers HLM forts différents dans nos villes, certaines zones étant, pour caricaturer, des ghettos, d'autres des secteurs « bobos ».

La réhabilitation d'un quartier ont souvent provoqué plus un déplacement des communautés fragiles que leur intégration effective.

Revenons au problème de l'énergie.

Si la science, le savoir, source d'éveil des con-sciences, sait puiser dans ses capacités à exploiter les déchets locaux pour en faire des sources d'énergies locales (captation du co², conversion par la chimie en nouveau carburant « local » (méthane etc...)) ou à trouver une optimisation des ENR par de simples règles d'optique ou de mécanique des fluides pour rendre le solaire (PV/thermique) et l'éolien économiquement à moyen, long terme, viables, ce qui signifie transition énergétique, nous aurons de quoi créer une économie de demain, avec la remise à plat des cycles économiques (circuits courts pour l'alimentation, la production industrielle, les déplacements quotidiens etc...).

A défaut et JM J. le démontre fort bien, cruellement même, ce sont les émeutes, les guerres qui reviendront, fatalement.

L'actualité nous les démontre à travers tous les conflits ouverts ou larvés qui emplissent les pages de nos journaux.

Ce problème est un peu comme un écheveau. Par quel bout le prendre?

Ma proposition est inspité par le principe de Lavoisier, que sous-tend une partie de mon argumentaire, rien ne se pert, rien ne se crée, tout se transforme.

L'exploitation minière de longue date a débouché sur des créations de déchets monstrueux après son transport et son usage. 

En terme d'équations, tout ce qui a été fait ces dernières générations se résume au déplacement géographique des ressources minérales, des mines à nos poubelles (l'air ambiant étant une poubelle à l'air libre).

Ipso facto, une des source de conflit était la disponibilité en certains lieux de ressources, les autres populations étant réduites à prendre, généralement par une pression (force, colonisation etc...).

Maintenant que, sous formes de rédiduts, quasi particules de base, ces ressources ont été, par l'acivité humaine, "relocalisées" chez nous, nous n'avons plus qu'à les recycler, les valoriser, pour, tout autant, lutter sontre ce qui n'est actuellement qu'une pollution pour en faire un levier de croissance. Je propose à chacun de consulter les bases d'informations sur des mots clés tels que cogénération, craddle to craddle etc...

Ce n'est donc pas une vue de l'esprit de ma part, mais des applications pratiques, déjà en place, validé par l'expérience.

Ouf, j'arrive au terme de ce billet sur une note d'espoir!

A+

Référence audiovisuelle :http://www.arte.tv/guide/fr/047869-000/la-ville-du-futur-le-futur-de-la-ville?autoplay=1

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