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conférence

Cop21, l'after...

Par Le 12/12/2015

La Cop21, un bilan mitigé...

(Les fans absolus d'Alexandre Astier apprécieront...)

 

   Je compose ce texte alors que l'on attend d'un instant à l'autre un potentiel accord.

Pour autant, je me donne l'orgueil de donner dès à présent un point de vue sur le sujet.

Car, cette actualité nous parle à plusieurs niveaux, nous interpelle sur notre moi profond.

 

 

Attendons-nous réellement quelque chose des gouvernants, sachant que par le jeu politique, ceux qui s'expriment aujourd'hui pour des objectifs à moyen terme (80 ans!), ne seront sans doute plus là pour répondre de leurs actes?

 

Le progrès (positif ou négatif peu importe) vient-il du politique ou de l'acteur de terrain, citoyen, entreprise, bref toute « cellule vivante de nos sociétés »?

 

Donc, nos aspirations sont-elles réalistes?

A la fois, cette conférence est un peu l'image du père, du sage qui prend de belles décisions, par un biais hiérarchique piramidal, et d'un autre côté, une dictature que l'on rejette (c'est eux qui décident, et nous? ).

 

Cette ambivalence de nos réflexions nous pousse à un peu de modestie.

Si nous ne savons pas être stable dans nos désirs, comment peut-on prétendre demander quoi que ce soit à ceux qui nous représentent, vous le sentez bien le hiatus?

 

Donc, quelle que soient les décisions prises, elles seront imparfaites, incomplètes, contraignantes d'une manière ou d'une autre, bref, susciteront beaucoup d'agacement suivant notre vision des choses, nos oeillères....

 

Que je sache, G. Bell, Pasteur, Archimède, j'en passe et des meilleurs n'étaient pas dirigeants politiques.

 

De Gaulle a voulu une grande nation, il a dit que nous devions avoir ceci et cela, puis, basta, est retourné à ses affaires persos.

(Je vous refile la patate chaude...)

Ce sont les ingénieurs, les entrepreneurs, les ouvriers etc... qui se « sont tapé le boulot » pour que cette orientation devienne réalité.

 

Donc, la Cop21, c'est ça.

 

Des négociateurs qui montrent leurs ambitions, suivant leurs positions respectives de départ, des présentations de la société civile sur l'art et la manière de faire mieux, quitte à se limiter à du « greenwashing » et, l'on se doute, des centaines de labos, d'ateliers, de groupements citoyens qui, dans l'ombre, obstinément, s'activent à pondre les solutions de demain, au sens littéral du terme.

 

Autour de cela, de beaux parleurs se feront le plaisir d'ergoter sur l'actualité, ce qui alimentera de belle pages imprimées ou virtuelles, sans apporter d'eau au moulin.

 

Prenons par provocation plusieurs scenarii:

 

1) On ne décide de rien, « démerdez vous »!

Réaction, « bande de nuls, vous allez voir ce que l'on sait faire »!

 

2) On se limite à de belles intentions, allez, on vous donne un os, objectif 2°!

Réaction, « petits bras », on va vous montrer que l'on peut avoir de plus grandes ambitions!

 

3) On décide que la science et la techno ont les capacités de le faire, on se prend une grande claque, « on nettoie tout » dans les meilleurs délais, on décide que d'ici 10 ans, on peu réduire à zéro l'influence de l'homme sur le dérèglement climatique.

Réaction, woaw, le P..... de challenge! Comme l'homme sur la lune, on ne savait pas que c'était impossible, alors on l'a fait....

 

Comme vous voyez, toutes les interactions sont possibles, mais ce seront les acteurs qui feront ou non l'avenir, pas les parleurs.

 

Alors, hardi petits!

Et n'attendez rien des autres qu'à la proportion de ce que vous aurez vous même porté.

 

 

Step by step...

Par Le 11/11/2014

Les choses avancent, la progression est régulière!

   Lorsque l'on a pas la structure pour aller très vite en besogne, que l'on n'accepte pas de tout lacher pour se lancer, on ne peut pas prétendre révolutionner son domaine d'activité en deux temps, trois mouvements.

Donc, je vais lentement. Mais je persiste.

J'ai eu l'occasion de faire ma première conférence, d'être quelques heures durant un "professeur".

Titrepageconference1

Le thème était les ENR, mais, m'adressant à des élèves de cinqième année, il aurait été stupide de faire une information de base.

Non, mon exposé était plutôt orienté débat sur les ENR au sein de la vie économique, les raisons du besoin en énergies renouvelables, les technologies présentes et leurs limitations, et, cerise sur le gâteau, mes propositions.

Donc, pour illustrer le fait que, actuellement, les ENR n'étaient pas LA solution tout en un, que, suivant les différents systèmes présents sur la marché, il y avait toujours une limite à laurs capacités, j'usai d'illustrations un peu "provoc":

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Mais il ne faut pas oublier de conserver un message positif donc ça:

Generique2

Mon ambitions étaient de développer un partenariat avec l'Université pour développer certaines idées. Mais les projets de fin d'année sont déjà enregistrés.

Pourtant, pour séduire, j'avais deux images:

Generique2finWinston churchill1Qui venaient après cette vidéo qui était le pitch de mon meilleur projet:

Mais le calendrier n'était pas mon ami!

La frustration était des deux cotés de l'assemblée!

Il est pourtant possible d'espérer une suite favorable à l'avenir.

Si ce billet arrive à des personnes du domaine de l'énergie, ou des entreprises du type Air Liquide, voire, dans le cadre d'un programme encore plus ambitieux que j'ai imaginé, atteint des responsables de l'Agence Spatiale Européenne, il n'est pas irréel d'imaginer que cette rencontre puisse avoir des développements futurs inattendus...

La page Facebook que j'avais crée à cette occasion ne sera pas fermée de sitôt, elle peut être le ferment de nouvelles actions...

https://www.facebook.com/groups/276781435854083/

A suivre, donc!

A fond les manettes!

Par Le 16/10/2014

Débordé! Et c'est tant mieux!

   Je reviens!

Ces dernières semaines sont de pures périodes de folie. Mon travail salarié est assez prenant mais ce n'est pas la raison principale de mon absence.

Non, en réalité, c'est mes projets de novembre prochain qui m'ont éloigné de ce blog.

En trois jours, je dois assurer à la fois une session de formation sur les tablettes et smartphone sur toute une journée, sur la base de rencontres d'environ 20/30 minutes ciblée grand-public et, aussi, une conférence de quatre heures sur les ENR cette fois-ci à un public d'élèves ingénieurs de l'Université de Tours.

Comme je veux en profiter pour rendre ce dernier support de communication dynamique, il me faut faire un travail de fond. Réunir les dernières informations disponibles, réaliser une analyse détaillée sur cet univers si diffus (quelle énergie finale, quelle source d'origine, quelle acceptation de la part des diverses populations, cycles économiques etc...) pour faire que les ENR soient « intelligibles ».

Le but final étant de présenter mes propres propositions et voir si elles peuvent trouver un accueil favorable en vue d'une expertise/développement à très court terme.

Donc, la partie finale est conséquence du travail en amont, crédibilité oblige.

D'où mon absence sur ce blog.

Ce qui n'a pas interdit une consultation régulière si je dois me fier aux statistiques de fréquentation toujours élevées.

Le fait de rassembler, structurer de manière optimale ma pensée a eu d'autres avantages.

J'ai mieux structuré ma stratégie, et, de là, défini plus précisément mon calendrier des actions futures.

Telles des pièces détachées d'un kit industriel, j'ai conforté l'idée que je dois trouver de multiples acteurs économiques pour autant d'innovations différentes mais, pour autant, imbriquées les unes aux autres pour une stratégie globale qui touche au niveau macro-économique à des domaines extrêmement variés.

Je me trouve à impacter l'industrie de l'énergie (thermique, électrique...), l'industrie nautique, minière, la dépollution des mers, la conversion d'outils industriels, l'agriculture etc...

Ce qui est un peu dur à gérer pour une seule personne, vous l'admettrez!

Il est vrai que lorsque notre économie tournait, globalement, autour du pétrole, les choses étaient plus simples. La pollution était « secondaire », la chimie et les transport étaient satisfaites d'un approvisionnement simpliste.

Aujourd'hui la partie est plus complexe. On passe de la belotte aux tarots.

J'entends par là que les cartes sont plus nombreuses, les combinaisons augmentent de manière exponentielles.

Donc, être à la fois capable d'analyser et aussi de proposer des actions directes n'est pas aisé. Mais c'est mon ambition. Se limiter à donner des leçons n'apporte pas grand-chose. Proposer des idées qui ne reposent pas sur une vision réaliste de la situation actuelle et future est suicidaire.

La synthèse que je fais, et je simplifie à outrance, est celle-ci:

Nous sommes au sein d'un milieu fini, la Terre.

Durant des siècles, nous avons « tapé » dans les réserves avec gourmandise.

Foré, gratté, creusé, transporté, transformé...

Aujourd'hui, les réserves sont ou très réduites ou très coûteuses à exploiter.

Nos décharges, elles, regorgent du fruit de notre travail antérieur.

Lavoisier va nous être utile pour illustrer mon propos.

Rien ne se crée etc...

Donc, pour les matériaux, forcément, il faudra absolument fouiller dans nos poubelles pour récupérer les métaux, minéraux etc... avec l'avantage que ces gisements sont locaux, donc pour le plus grand bénéfice de nos balances commerciales.

Deux, le soleil, sous forme de photons, chaleur, flux des vents etc... est la solution à un milieu fini puisqu'il s'agit d'un apport extérieur!

L'hydrogène, sous forme simple ou combinée est une molécule capitale de notre avenir, de par sa disponibilité incroyable et ses capacités multiples.

Donc, l'avenir est radieux, et pour le faire émerger, il y a du travail pour énormément de personnes qualifiées ou non.

Une conclusion optimiste et non béate sera la brève chute de ce billet, le développement global étant réservé à ma conférence du 10/11 prochain.

Je ne sais pas si elle sera filmée et diffusée, si elle plaira, mais je travaille dessus comme un forcené et je suis hyper motivé, déterminé.

Voilà, c'est dit.

A+!

Interlude

Par Le 08/10/2013

Je serai bref!

  Vous le savez, je le rabache, jeudi JM Jancovici va tenir une conférence/débat au Vinci à Tours, à 18h30.

N.B. Il faut visiblement réserver, et comme je suis sympa, voici la personne à contacter: damien.hennequart@edf.fr

Donc, je me prépare sur plusieurs plans et, entre-autres, rédiger mes questions pour ce débat pour ne pas être idiot, balbutiant...

Donc, ce matin, pas d'infos particulières, désolé! 

J'écris ceci par politesse pour tous ceux, nombreux, qui me lisent et qui n'ont "rien à se mettre sous la dent". Mais ce n'est que partie remise!

A+